CONTRE LES SUPPRESSIONS RENTREE 2021
Publié le 16 Mars 2021
Cher.e.s adhérent.e.s, cher.e.s collègues,
Les Organisations Syndicales (A&I UNSA, SGEN CFDT et SNASUB-FSU) ont envoyé un courriel intersyndical le 16/03/2021 à destination des collègues administratifs de toute l'académie de Reims pour faire état de leurs mobilisations contre les suppressions de postes à la rentrée 2021-2022. Le Comité Technique Académique (CTA) se réunira mercredi 17/03/2021 pour présenter entres autres le projet de mesures d'emplois.
Toutes les Organisations syndicales majoritaires ayant des sièges au CTA voterons CONTRE ces mesures. Il en sera de même pour le CTA VDU.
Par ailleurs:
Le syndicat A&I UNSA a participé au GT mesures d'emplois du BOP 141 du 12/02/2021. Les syndicats ATSS de la fédération UNSA Education (A&I UNSA et ITRF.BI.O. UNSA) ont fait une déclaration liminaire pour dénoncer les conséquences de ce choix sur nos collègues et sur l'organisation du travail et les missions.
Notre section syndicale participera également au prochain GT mesures d'emplois des services académiques (BOP 214) qui aura lieu le 24/03/2021. Le syndicat A&I UNSA regrette que ce GT est programmé après la présentation au CTA du 17/03/2021 et du vote des mesures de suppressions d'emplois des services académiques.
Le Comité Technique Inter-Académique (CTIA) du 03/02/2021, en présence du Recteur de Région avait pour ordre du jour la présentation des mesures de suppressions d'emplois pour les services académiques (BOP 214) à la rentrée 2021. Les 3 sections syndicales A&I UNSA de la Région Grand Est ont dénoncé ces mesures par le biais d'une déclaration liminaire.
Vos représentant.e.s syndicaux se mobilisent :
14 suppressions de postes en septembre 2021
Depuis plusieurs années, notre académie est touchée par des suppressions de postes. Pour la prochaine rentrée scolaire, 10 postes dans les établissements et les CIO vont être supprimés sur le BOP 141 et 4 postes dans les services académiques sur le BOP 214.
Pour rappel :
2020 : - 10 postes
2019 : - 17 postes
2018 : - 12 postes
Et depuis 2013 : - 60 postes
Les établissements se trouvent déjà dans des situations très compliquées. De nombreux postes de gestionnaires B ou A sont vacants sans parler des postes de catégories C visés par les suppressions. Nous constatons de plus en plus de collègues en souffrance, les arrêts maladies sont de plus en plus nombreux. Le recours à l’embauche de personnels contractuels non formés est désormais monnaie courante que ce soit pour pallier les postes vacants ou faire des remplacements de collègues en arrêts maladies. Le travail se complexifie, il faut toujours faire plus avec de moins en moins de moyens. On peut retenir ces dernières années, les problèmes rencontrés avec les progiciels GFE, Di@man, la gestion des bourses, les difficultés avec la région pour les tarifs et les remises d’ordre du service restauration… Nous nous trouvons isolés chacun.e dans notre établissement. La réalité de notre quotidien est totalement ignorée de notre ministère et de nos autorités académiques.
Les personnels des EPLE se retrouvent toujours en première ligne et doivent apporter des solutions seuls. La crise sanitaire n'a fait que renforcer ce constat : de beaux discours d'intention en haut lieu mais une réalité sur le terrain bien différente et complexe. Les personnels ATSS sont « les éternels oubliés ».
Nous aimons notre métier, de cette culture « éducation nationale » et nous travaillons tous dans l’intérêt des élèves avec, mais il faut de bonnes conditions de travail et des moyens suffisants.
Le MEN effectue une redistribution au niveau national entre les académies. Les académies qui perdent des effectifs sont ponctionnées au profit des autres. A première vue, cela paraît logique. Mais une dizaine d'élèves en moins dans un établissement ne change pas fondamentalement la charge de travail. Par contre, la suppression d’un poste ou d’un demi-poste va impacter durement les établissements touchés.
La situation va se généraliser au cours des prochains exercices avec des suppressions régulières de postes à chaque rentrée dans nos établissements. Tous les postes en établissements sont potentiellement concernés : collège et lycée, secrétariat, intendance, agence comptable, agents de laboratoire, petits ou gros établissements, CIO, services académiques.
N'oublions pas le projet de loi 4D avec la crainte de la décentralisation du métier de gestionnaire.
Nous nous mobilisons et exprimerons notre ras le bol et notre opposition à ces suppressions :
lors du CTA, qui se réunit le 17 mars, et qui doit se prononcer sur les mesures de suppressions de postes pour la prochaine rentrée scolaire.