Budget 2012 - La saignée continue - Il faut que çà change

Publié le 4 Octobre 2011

 

BUDGET 2012 - LA SAIGNEE CONTINUE - IL FAUT QUE CA CHANGE

 

  

Le gouvernement persiste : 30 401 suppressions d’emplois dans la Fonction publique de l’Etat (FPE), dont 14 280 à l’Education nationale.

 

Depuis le début du quinquennat 150 000 postes auraient été supprimés dans la FPE, dont près de 80 000 à l’Education nationale.

La cure d’amaigrissement se transforme en acharnement thérapeutique. On voudrait affaiblir durablement la qualité des services rendus aux usagers, on ne s’y prendrait pas autrement.

Le projet de budget 2012 prévoit 400 suppressions de postes administratifs supplémentaires. L’action syndicale « les administratifs tirent la sonnette d’alarme » engagée au printemps 2011 avec la lettre-pétition de A&I-Unsa adressée aux ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur a permis de limiter la casse. L’application du dogme « non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite » aurait dû se concrétiser par plus de 1200 suppressions de postes au MENJVA. L’infléchissement obtenu n’est pas négligeable. Néanmoins, depuis 2004 ce sont 5796 postes qui auront été supprimés, soit près de 12 % des effectifs. Un vrai plan social !

Le dogmatisme est incompatible avec une politique au service des citoyens.

La RGPP (Régression Générale des Politiques Publiques) appliquée par le gouvernement se traduit par :

-       Un recul du service public dans les territoires,

-       La dégradation des conditions de travail, qui développe une souffrance au travail pour de nombreux collègues

-       Une baisse programmée du pouvoir d’achat (malgré l’augmentation des régimes indemnitaires obtenue par A&I-Unsa depuis 2009) compte tenu du gel du point d’indice depuis 2010, de l’augmentation de la cotisation retraite en 2011 et de la taxation des mutuelles prévue dans le plan d’austérité du gouvernement.
Le gouvernement ne peut pas ignorer que plus de 60 % des personnels administratifs perçoit un salaire mensuel inférieur à 1500 euros nets, au moment où il estime qu’un « agent de la FPE perçoit en moyenne un salaire brut mensuel de 2830 euros » dans le document qui sera présenté au CSFPE (Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’Etat) le 6 octobre 2011.

Le Service Public est volontairement affaibli.

L’Ecole Publique est volontairement affaiblie.

Les personnels sont volontairement destabilisés. Ils sont exaspérés.

Il faut que ça change !

C’est le message que nous avons exprimé, avec l’UNSA, le 27 septembre 2011.

C’est le message que nous porterons, avec l’UNSA, lors de la journée d’action interprofessionnelle du 11 octobre prochain.

C’est le sens du vote UNSA, lors de l’élection des représentants des personnels aux nouvelles instances de dialogue social de la FPE qui se dérouleront du 13 au 20 octobre 2011.

Rédigé par Syndicat AetI - UNSA

Publié dans #EDUCATION

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