GREVE & MANIFS -09/05/2019- ARDENNES

Che.r.e collègue

plusieurs audiences ont eu lieu dans l'académie de Reims dans les départements.

Pour l’UNSA c’est un constat amer avec presque un an de discussion de l’avenir de la fonction publique qui n’a abouti à rien.

L’UNSA a joué le jeu du débat constructif et a participé aux réunions et fait des propositions mais c’est un échec. 

D’une part, à la lecture du projet de loi il y a eu des découvertes comme par exemple des points qui n’avaient jamais été abordés lors des discussions à savoir la rupture conventionnelle.

D’autre part Il y a une remise en cause du statut du fonctionnaire car l’agent.e sera moins protégé.e et pourra être externalisé.e d’office vers le privé lors d’une délégation de service public, Il y aura recours à davantage de contractuel.le.s y compris dans la haute fonction publique. Avec le recours accru à tous les niveaux au contrat, c’est l’égalité d’accès aux emplois publics et les garanties de neutralité de l’agent.e public qui sont menacées, tandis que la précarité sera encore aggravée avec des contrats de mission à durée déterminée pouvant être rompu à tout moment.

 Il y aura la réduction drastique du nombre et des pouvoirs des instances de représentation du personnel Il en est ainsi, par exemple, de la mise en place d’une instance unique en lieu et place des comités techniques et CHSCT, instance qui va diluer et amoindrir les actions dans des domaines essentiels de  la sécurité et de la vie au travail. C’est aussi le cas avec la suppression des compétences des CAP en matière de promotion et de mobilité ce qui va favoriser une gestion opaque et priver les personnels de recours contre l’arbitraire.

L’UNSA constate donc, dans ce projet, la diminution drastique des droits des agents publics. Autant d’éléments jugés incompatibles avec le statut du fonctionnaire.

L’UNSA estime qu’un agent ne doit être préoccupé que par l’intérêt général, le service rendu à la population et non par son propre avenir.