Le secrétariat national et les secrétaires académiques d’A&I UNSA, réunis le 31 mai 2018, ont débattu du rapport sur la réorganisation territoriale des services déconcentrés des ministères éducatifs. Ce rapport met l’accent sur les scénarios possibles d’évolution des treize régions académiques métropolitaines.
Alors que les arbitrages ministériels sont attendus, A&I UNSA constate que l’organisation des services déconcentrés doit évoluer, pour s’adapter à la réalité des nouveaux territoires et des nouveaux pouvoirs locaux, mais aussi pour se rapprocher des usagers et de leurs besoins.
Cette nouvelle organisation peut être pensée différemment selon les territoires : une ligne hiérarchique claire au profit des recteurs de région n’impose nullement la fusion systématique et uniforme des académies et encore moins la disparition des rectorats.
A&I UNSA juge dangereux pour les personnels d’entretenir un climat inutilement anxiogène. L’affirmation qui voudrait que la suppression d’un emploi de recteur se traduise par la fermeture d’un rectorat est une affirmation gratuite et, en l’état des informations connues, sans fondement.
En revanche, A&I UNSA dénonce la situation actuelle dans les services déconcentrés : personnels en souffrance, perte de sens de leur travail, organisation interne inadaptée, faiblesse des moyens de fonctionnement, travail inutile…
A&I UNSA refuse qu’une nouvelle organisation se traduise par une mobilité géographique forcée.
A&I UNSA exige que la mobilité fonctionnelle induite par la transformation de l’organisation soit réellement accompagnée, en termes de moyens matériels et humains et de formation, par un employeur parfois oublieux de ses obligations.
Face à ce qui engage l’avenir du système éducatif, face aux interrogations légitimes des personnels administratifs qui auprès des personnels non administratifs contribuent quotidiennement au fonctionnement du système éducatif, A&I UNSA sera encore et toujours le syndicat des gens utiles.